Myriam Mayet
Photographe sélectionnée aux Nuits Photographiques de Pierrevert 2024
Née en 1970, à Rosny-sous-bois, Myriam Mayet dispose de son premier appareil photo à l’âge de 12 ans. La connexion avec l’objet est immédiate. « Mon appareil est devenu mon complice, mon second. Un assistant silencieux et secret mais toujours solide et loyal. Il a rempli, au fur et à mesure des années, ses missions : garder une trace de mes proches, garder une trace du temps, garder une trace tout simplement. Car ma mémoire a toujours été étrangement fragmentaire, à en devenir parfois inquiétante. Effacement du temps, effacement des souvenirs, effacement des visages. »
Diplômée en Lettres Modernes, Myriam consacre plus de 20 ans de travail dans l’enseignement des plus jeunes.
Depuis quelques années, son parcours à l’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans la conforte dans sa passion pour la photographie. L’artiste développe sa fascination pour les détails, les fragments, l’infiniment petit. « C’est peut-être mon lien encore très puissant au monde de l’enfance, un monde que finalement je n’ai jamais vraiment voulu quitter. »
Dans cette série, « Un si doux silence », l’humain est au cœur de la mise en scène, de la mise au point. Ses personnages sont de tout petits objets disposés dans l’espace d’un réel flou et indécis, seuls, spectateurs de ce qui les entoure, et peut-être surtout d’eux-mêmes…
Instragram : @ myne8888
Série présentée : « Un si doux silence »
Huit milliards d’êtres humains sur Terre. Et, pour l’immense majorité, des invisibles. Sans visage, sans voix, sans identité, sans matérialité.
Des poussières d’humains dans un monde un peu trop grand pour eux.
Poussières de vie. Poussières d’espoir.
Des poussières d’humains baignés de solitude.
Mais qui peuvent se fondre dans une douce humanité partagée, en tissant des fils invisibles entre eux, sœurs et frères humains.
Douce humanité, qui tente de s’oublier pour mieux accepter l’autre, mieux le connaître, mieux le comprendre, mieux l’accueillir, pour peut-être simplement mieux l’aimer.
Sans bruit, sans vague. Dans un si doux silence.
Quelques images de la série « Un si doux silence »
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