Jeanne Mestelan

Photographe sélectionnée aux Nuits Photographiques de Pierrevert 2024

Après avoir pratiqué le unschooling toute son enfance, Jeanne Mestelan réussi à avoir une dérogation pour entrer au conservatoire de théâtre du grand Avignon alors qu’elle n’a pas encore 18 ans. En parallèle des deux années où elle étudie le théâtre, elle continue son travail sur la photo, qu’elle a commencé à appréhender à l’âge de 14 ans. Plus elle s’intéresse à ces univers, plus elle réalise que l’endroit où ils convergent est quelque chose qui l’a toujours fasciné : le cinéma.

Un an plus tard, elle est sélectionnée pour participer à une résidence de création « l’atelier 7 » , organisée par le groupe de vidéastes « les parasites ». Elle est la cadette des 24 participant.es. Ce mois de juillet 2021 a fait prendre un tournant très important dans sa vie : elle y expérimente tous les posts sur plus de 16 tournages, elle y co-réalise son premier court-métrage « Connivence », qui tournera deux ans dans quelques festivals.

À peine deux mois après la fin de la résidence, elle déménage d’Avignon à Paris et profite de son nouveau réseau pour travailler en tant que régisseuse sur quelques grosses productions, faire des captations de spectacle et concerts et travailler sur ses projets personnels et ceux de ses ami.es.

Instragram : @june_spoons

 

Série présentée : « Entre voler et nager »

J’ai rencontré Maud lors d’une résidence en juillet 2021, nous étions les deux plus jeunes et nous faisons toutes les deux de la photographie, alors elle m’a choisie pour partager sa chambre. Nous avons donc passées un mois à dormir au même endroit et on s’est naturellement rapprochées.

Quelques mois plus tard, quand j’ai emménagé à Paris, elle s’est mise à me parler d’un sport que je ne connaissais pas, le « Roller Derby ». Elle a commencé parce qu’elle voulait apprendre à faire du roller, elle n’avait pas compris que c’était un sport à part entière. Pendant un cours d’essai elle voit des sportives s’entraîner et se dit que c’est bien trop violent pour elle, ça ne lui donnait pas du tout envie. Elle s’est quand même inscrite au stage dans le but de savoir être à l’aise sur des patins. Et petit à petit elle est tombée complètement amoureuse du sport et n’hésite pas à dire que ça a changé sa vie.

Elle m’a emmené une fois voir un match, et, pour le première fois, j’ai compris ce qu’il y avait d’attractif et fédérateur dans un sport collectif. Je me suis tout de suite sentie accueillie. Lors de ma formation à La Générale, nous avions comme exercice de faire un documentaire photo. Il y avait plusieurs thèmes, dont « les femmes dans le sport », je n’ai pas hésité et j’ai demandé à Maud si elle pouvait être la base de mon documentaire.

Ce sport est intéressant dans sa singularité, son inclusion, ses valeurs… J’ai été ravie d’en apprendre plus dessus et je suis tout aussi ravie de pouvoir le partager.

Quelques images de la série « Entre voler et nager »

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