Nathalie Champagne

Photographe sélectionnée aux Nuits Photographiques de Pierrevert 2024

Auteure photographe depuis 2018, Nathalie Champagne vit et travaille à Nantes.

Pour elle, la photographie est un moyen de mieux comprendre son environnement, soi-même et les autres. Son travail interroge les liens, humains et profonds, entre les êtres. Elle utilise le médium photographique pour explorer l’intime dans sa beauté et ses failles en tentant de faire apparaître une poésie en clair-obscur. Elle tente de suggérer ce qui ne se voit pas, ce qui se trouve derrière : l’hors-champ, les non-dits, les secrets, l’invisible… Sa recherche esthétique est inspirée du cinéma et de la peinture.

Travaillant de manière intuitive en immersion, elle collabore avec des institutions telles que la fondation SantéDige pour qui elle réalise un travail documentaire en 2018 au sein de l’institut des maladies de l’appareil digestif du CHU de Nantes. Elle renouvelle ce partenariat, tout récemment, en suivant la mission humanitaire Senendo à Dakar (Sénégal) sous l’égide de l’ONG La Chaîne de l’Espoir.

En parallèle, son attrait pour le portrait lui permet de se mettre au service de plusieurs artistes; musiciens, comédiens, peintres ou danseurs.

En 2021 et 2022, L’Italie n’est pas en Italie, journal intime et poétique d’un passage en Toscane est exposé à Nantes et à Paris. Depuis 2022, elle documente le parcours d’une athlète de haut niveau et interroge la notion de résilience dans le cadre de violences sexuelles. En 2024, la série Ludivine : Figures imposées, figures libres est programmée au Festival L’Œil Urbain à Corbeil-Essonnes ainsi qu’aux Nuits Photographiques de Pierrevert.

Site Internet : www.nathaliechampagne.fr

Instragram : _nathaliechampagne

Facebook : nathaly.champagne

Série présentée : Ludivine : Figures imposées, Figures libres

Le projet «Ludivine : figures imposées, figures libres» offre une plongée intimiste dans le parcours de Ludivine Malle, athlète de roller artistique. Il explore sa dernière saison sportive et les mois qui suivent sa retraite, mettant en lumière sa résilience face au traumatisme des années de violences sexuelles infligées par son ancien entraîneur.

Comment le monde du sport, théâtre de ces tragédies, peut-il servir de catalyseur vers la résilience ? Quel sens revêt une dernière saison sportive dans le contexte de ce passé douloureux ? Comment aller au-delà de l’histoire personnelle de Ludivine pour découvrir qui elle est réellement ? Et comment son parcours peut-il inspirer d’autres femmes ?

Ce projet interroge la notion de résilience à travers un cheminement singulier, en explorant le rôle complexe du sport, à la fois lieu de «rédemption» et parfois de drames. Il met en avant le pouvoir libérateur de la parole et son impact inspirant pour d’autres victimes.

Au travers de ces visuels intimistes et de ce travail sur le clair-obscur, il s’agit d’explorer la notion du secret dans ce parcours, en soulignant les défis et les dilemmes auxquels Ludivine a dû faire face.

Le travail sur l’intime est étroitement lié à la relation de sororité entre Ludivine et moi-même. Cette complicité a nourri l’aventure photographique et cette collaboration artistique.

À travers l’histoire personnelle de Ludivine, ce projet aspire à toucher à l’universalité du fléau des violences sexuelles et à ses conséquences pour les victimes.

Quelques images de la série « Ludivine : Figures imposées, Figures libres »

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