Stage / workshop de photographie avec
Jean-Daniel Lorieux

 

La photographie de mode en studio et en extérieur

Plongez dans l’univers glamour de la mode avec Jean-Daniel Lorieux, maître de la lumière et de l’élégance. Durant deux jours exceptionnels, en studio et en extérieur, apprenez à sublimer vos sujets grâce aux techniques du flash et de la lumière naturelle. Une immersion rare aux côtés d’un grand nom de la photographie pour révéler votre regard et affirmer votre style. Ne manquez pas cette expérience unique et inspirante !

 

Instagram : @jeandaniellorieux

DURÉE DU STAGE
2 jours

DATES
Les 22 et 23 Juillet 2025

PRIX
500 €TTC

Renseignements et réservations :

workshop@pierrevertnuitsphotographiques.com

-Quelques photographies issues du travail de Jean Daniel Lorieux

À propos de jean-Daniel Lorieux

Mythe de la photographie, maître dans l’art pictural, proche des grands de ce monde, Jean-Daniel Lorieux est un monument incontournable du paysage créatif international.
Il est l’un des photographes de mode français des plus reconnus, et s’inscrit dans la lignée d’artistes tels que Helmut Newton, Guy Bourdin ou Peter Lindbergh. Depuis 2018 il fait partie intégrante du patrimoine culturel français: La MEP (Maison Européenne de la Photographie) a fait l’acquisition de certaines de ses images iconiques qui ont marquées leur temps.

Il entre au Studio Harcourt en 1964, puis devient photographe indépendant par la suite.
Il collabore pendant plus de vingt ans avec les plus beaux magazines de mode tel que Vogue, L’Officiel, Harper’s Bazaar. C’est Pierre Cardin qui lui passe sa première commande parisienne. Au Maroc, il remplace Helmut Newton pour une campagne Vogue USA. Sa carrière est alors lancée. Si Bourdin, Newton, Sieff, ou Bailey travaillent en studio et en noir et blanc, Jean-Daniel choisit, contre toutes tendances, les plus beaux extérieurs de la planète, la lumière et le soleil des îles des mers du sud. Il apprivoise icônes, nymphes et naïades sur les plages dorées des Bahamas, des Seychelles ou des
Maldives…

Il parcourt le monde à la poursuite du soleil, commençant à marquer son style avec des photographies couleurs très contrastées, ou la mode explose sur des femmes ou des hommes toujours hors du commun, faisant ressortir un érotisme distingué. Photographe glamour et homme d’élégance, beaucoup de grands de ce monde passe devant son objectif ainsi que de nombreux top models tels que Claudia Schieffer, Karen Mulder, Isabelle Adjani, Linda Evangelista et bien d’autres. Il signe notamment les plus belles campagnes publicitaires des plus célèbres couturiers : Dior, Lanvin, Paco
Rabanne, Scherrer, Ricci, Céline, Cardin…

Il a également su s’affirmer dans le Monde de l’Art comme peintre portraitiste en s’essayant à la peinture pop-art aux côtés d’Andy Warhol. Ses fibres de création ? La beauté, l’action, le désir, le dialogue et, surtout, l’humour. Ce conteur d’histoires courtes sait que tout n’est que mise en scène et que les coulisses sont aussi cruciales que le plateau.
Aux premiers jours de l’an 2000, Jean-Daniel expose à Paris, à Monaco, au Forum Grimaldi, puis, sur sept ans, à Cannes, Houston, Dallas, Los Angeles, Beyrouth, Hong-Kong et Bruxelles. Après une exposition, début 2008, au Musée d’Art Moderne de Moscou, Jean-Daniel réalise en images avec Isabelle Adjani, le chef-d’oeuvre littéraire de Makhaïl Boulgakov « Le Maître et Marguerite ». Ce sera alors la plus grande et la plus onéreuse séance photo jamais réalisée.

Il est fait chevalier des Arts et des Lettres en 1997, est décoré de la Légion d’honneur par Jacques Chirac en 2003 et décoré du Maintien de l’ordre pour deux ans de Guerre d’Algérie.
« Je crois, cher Jean-Daniel, que tu as bien trompé ton monde tout au long de ces années ; ceux qui disent de toi que tu es un photographe sont bien loin de la vérité, car en réalité bien plus que de photographie c’est de peinture qu’il s’agit ; tu as su peindre
ton époque et comme ton époque continue de se conjuguer au présent alors tu continues inlassablement de « croquer » ceux que tu croises, où devrais-je plutôt dire, ceux qui ont eu la chance de croiser la route de cet artiste saltimbanque que tu es, artiste au génie comme à l’âme élégante. Aussi, il est aisé de comprendre comment tu as réussi cet incroyable prodige de faire de chaque instant de ta vie un moment d’extrême élégance, même quand les jours sont faits de pluies, puisque tu réinventes leurs lumières, de l’aube au crépuscule.» (extrait de Marc Levy).

«Jean-Daniel Lorieux voyait passer devant la demeure familiale de Mougins un personnage promenant ses lévriers noirs, par ailleurs l’un des hommes les plus photographiés au monde. Il s’appelait Pablo Picasso. Cet homme qui sait si bien rêver les femmes ressemble en cela à une génération française, la sienne, qui n’a pas osé appeler «aprèsguerre» les années suivant le drame algérien, mais a montré par son élégance débondée qu’elle était soeur des revenants de 1918 et de 1945. Jean-Daniel Lorieux n’appuiera jamais sur le bouton de la nostalgie, les portraits de chimères qui s’appelaient Maria Callasou, Audrey Hepburn, un voyage avec Frank Sinatra en Egypte. Mais tout cela, qu’était-ce, sinon le privilège de faire glisser entre ses doigts le sable d’or de la belle vie, que l’on aime et qui passe ? C’est du moins ce que la modestie de Jean-Daniel Lorieux, qui glisse sur les surfaces sans les rayer, vous concédera ; tandis que votre oeil, s’il sait regarder, comprendra que ses images ont déjà leur place dans l’archive du temps.» (extrait de Marc Lambron, de l’Académie Française).